Invitation à participer au Cercle de Silence de Tours qui se réunit pour la 86ème fois le mardi 28 avril 2015 de 18h30 à 19h30 devant le Palais de justice de Tours.
Marqué par les drames survenus en Méditerranée notre Cercle de ce mois d’Avril 2015 est profondément interpellé par la dimension que prend le rejet de l’immigration par nos sociétés occidentales ; ce qui marque une perte de sens pour l’humanité entière.
Cette ligne générale reprise par la politique Européenne est aussi retenue en France. Elle se traduit localement par une inertie caractérisée des institutions publiques dans l’accueil des demandeurs d’asile. La fermeture des frontières qui en découle a pour conséquence directe la mort intolérable de milliers de migrants noyés en Méditerranée.
C’est cette politique qui tue les migrant-e-s, pas les passeurs.
La Liberté de Circulation et d’Installation dans tous les pays du monde, que nous réclamons, n’est pas une utopie, elle est un préalable à l’égalité réelle : celle qui met à bas les dominations de race et de classe.
Le Bulletin ci-joint « Les Damnés de la Mer » explicite notre analyse mensuelle : Les Damnés de la Mer – CDS Tours bulletin n°19 (revue de presse à télécharger en PDF).
Nous vous invitons à venir nombreux pour manifester, comme partout en France, par votre présence silencieuse, votre exigence de construire ici et maintenant une société accueillante à ceux qui demande à notre pays asile et protection.
Pour le Cercle de silence,
Louis BARRAUD
Jean-Luc MORIGNY
À retrouver aussi en ligne sur le blog de Saïd Bouamama, son article figurant au coeur de la revue de presse réalisée par ce bulletin mensuel : « Le mur meurtrier de la méditerranée : l’assassinat institutionnel de masse de l’union européenne » (S. Bouamama, 21 mars 2015).
« 3419 migrants sont morts en 2014 en tentant de traverser la Méditerranée selon l’agence de Nations-Unies pour les réfugiés(1). Ce chiffre macabre fait de la Méditerranée la frontière la plus meurtrière, le nombre total de décès pour le monde entier étant de 4272. Sur une durée plus longue ce sont plus de 20 000 migrants qui ont perdu la vie depuis l’an 2000. La tendance est de surcroît à une hausse permanente, l’année 2014 ayant battu tous les records en laissant loin derrière le précédent pic qui était de 1500 décès en 2011. Les discours politiques et médiatiques construisent chaque nouveau drame comme des catastrophes imprévisibles sur lesquelles les gouvernements européens n’auraient aucune prise et aucune responsabilité. Le discours de la catastrophe cache un processus d’assassinat de masse de l’Union Européenne. → Lire la suite«