28 mai 2011 à Tours : Bilan et perspectives

15 juin 2011 : compte-rendu réunion de bilan et perspectives de la mobilisation du 28 à Tours, à la FOL, 57 Bd Heurteloup, 2ème étage.

Bilan et perspectives au niveau du cadre national (suite participation à l’Assemblée Générale D’ailleurs Nous Sommes d’Ici du 4 juin 2011 à Paris) : voir le compte-rendu sur le site central.

Reportage vidéo de la manifestation parisienne (réalisé par Belkacem d’EuroPalestine) :

Voir aussi le vidéo-clip (feat. Z.E.P.

Bilan et perspectives à Tours :

Si par manque de temps, la manifestation du 28 mai n’a pu prendre le caractère festif qu’on aurait souhaité lui donner, elle a fait l’objet d’une assez bonne diffusion en amont. Au-delà de la participation (150 à 300), elle s’est caractérisée par un cortège dynamique et motivé, sur un itinéraire sympathique, changeant agréablement des habitudes, rejoint par des personnes a priori extérieures au milieu militant local, voire manifestement de passage. Réactions très positives, de celles et ceux qui se sentent solidaires ou surtout directement concernés par les enjeux de l’antiracisme ; questionnant, demandant à intervenir, aidant les militants à faire signer la pétition ou à la diffusion de tracts. L’inscription dans un cadre national a pu contribuer à donner une autre résonance. Nous avons su saisir cette occasion de reprendre la parole, dans notre espace public, contre le racisme institutionnel…

Dans les médias  :

Perspectives locales : nécessité de poursuivre un travail de fond coordonnant les différents fronts de l’antiracisme dans le contexte actuel et au vu des politiques menées. Dans quel cadre ? Le plus unitaire possible. D’ailleurs Nous Sommes d’Ici est-il aujourd’hui celui-là, quand d’autres existent déjà ?  Différentes initiatives se coordonnent à travers plusieurs cadres antérieurs, dont les périmètres ne se recoupent jamais strictement, chacun privilégiant tel angle d’attaque (par ex., l’UCIJ se situe plutôt sur le volet « ni Charter »).

Ce nouveau cadre se démarque par sa volonté d’englober et de contribuer à re-dynamiser l’existant, en vue de mobiliser toujours plus largement la société civile sur la question du racisme institutionnel. Il ne s’agit pas seulement de se borner à contester les thèses sur l’immigration de l’extrême-droite, ni même les politiques menées à cet égard par la droite au pouvoir ; mais aussi :

  • d’interpeller les forces de gauche, vis-à-vis de leurs bilans passés et comme de leurs programmes à l’approche des présidentielles et dans la perspective de l’après (cf. intervention d’E. Plenel lors de la conférence proposée avec succès sur la mobilisation contre le congrès du FN à Tours en janvier) ;
  • d’interpeller aussi la gauche sociale, le mouvement syndical ; là encore un outil existe, avec l’initiative intersyndicale VISA, qui reste encore trop peu investie.

a) Accroître nos liens, démultiplier l’impact et l’audience de nos interventions, du local au national. Même si c’est déjà le cas de fait, relayer nos infos  et coordonner toujours plus efficacement et visiblement nos fronts d’intervention respectifs. Exemple de la formation au droit des étrangers proposée par RESF, mise en œuvre collectivement par FSU, Solidaires, CGT. à destination (sans exclusive) des travailleurs sociaux. DNSI propose un cadre pour continuer à jouer cette carte de la solidarité entre les différentes structures engagées.

b) Présence au moins sous forme de « tables » sur les événements festifs, notamment musicaux, qui émailleront l’été, comme fut le cas sur le festival « Peuples en Mouvement » (RESF + collectifantiracisme37) . Le collectif antiracisme envisage de tenir ce type de table sur le festival « Terres du Son », qui serait « partageable » avec DNSI.

c) Intervention spécifique, fin septembre, liant débat(s) public(s), ateliers, et dimension festive (musique, théâtre y compris pour enfants, pourquoi pas faire appel au théâtre-forum conjuguant spectacle et débat public cf. Théâtre de l’Opprimé, ou « conférence gesticulée » + ateliers cf. Le Pavé ou L’engrenage). Relayer dans les quartiers, notamment auprès des jeunes, l’initiative du collectif Stop Le Contrôle Au Faciès (intégrée à un nouveau tract local ?).