Saïd Bouamama et Saïdou de Z.E.P. relaxés
L’AGRIF déboutée
Le jugement est enfin prononcé. Les juges ont estimé que la plainte pour « injures raciales » et « provocation à la haine raciale » contre les « Français blancs dits de souche » était injustifiée.
Nos deux camarades sont relaxés.
Les motivations du jugement précisent que la catégorie dite « Français de souche » ne recouvre aucune réalité légale, historique, biologique ou sociologique. Ils ajoutent également que la « blancheur » n’est pas une composante juridique de la qualité de Français.
Il s’agit bien d’une victoire, et en ces temps de régression généralisée, nous pouvons tous en être fiers.
Cette victoire, nous la devons aux milliers de militantes et de militants qui se sont mobilisés pour nous soutenir en recueillant des signatures pour la pétition, en créant des comités de soutien, en organisant des actions de solidarité, en étant massivement présents le jour du procès dans l’enceinte et à l’extérieur du tribunal, ou devant les autres tribunaux dans plusieurs régions. L’AGRIF fait appel et nous avons donc encore besoin de votre soutien et de votre mobilisation.
D’ores et déjà, une première leçon peut déjà être tirée :
La lutte paye et la solidarité est une arme précieuse pour les dominés.
Merci à toutes et à tous
Restons insolents face aux inégalités et aux dominations.
Saïd Bouamama – Saïdou de Zone d’Expression Populaire – Devoir d’Insolence
Livre Devoir d’insolence : http://www.zep-lesite.com/v02/Nique_la_France.pdf
https://www.facebook.com/devoirdinsolence
info relayée par :
- Le front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires 59/62
- Comité Devoir d’Insolence Nord-Pas-de-Calais
Notre collectif D’ailleurs Nous Sommes d’Ici 37, qui s’était inscrit dans cette campagne, Devoir d’Insolence contre le racisme en soutien aux deux Saïd poursuivis par l’AGRIF, se réjouit de cette nouvelle, tout en invitant chacun-e à rester vigilant-e et mobilisé-e quant aux suites. Car le combat continue, dans cette affaire en même temps que sur bien d’autres fronts, tant que l’égalité réelle n’est pas acquise pour toutes et tous.